La commission d’enquête, mise en place en juin, se penche sur les liens entre des représentants politiques et des organisations soutenant l’action terroriste ou diffusant l’idéologie islamiste. Ce mardi 4 novembre, sept maires se réuniront lors d’une table ronde à huis clos pour discuter de ces enjeux cruciaux.
Les participants à la table ronde
Parmi les maires présents, on retrouve Éric Piolle</, maire de Grenoble, François Astorg, maire d’Annecy, Christian Dupessey, maire d’Annemasse, Christophe Arminjon, maire de Thonon, et Véronique Lecauchois, maire de Saint-Julien-en-Genevois. Ces élus ont été désignés comme « collabos » et « complices de l’islamisme » par le dernier numéro du trimestriel d’extrême droite, Frontières, publié début octobre.
Auditions et objectifs de la commission
Le rédacteur en chef de Frontières, Jules Laurans, ainsi que Erwan Seznec, rédacteur en chef adjoint du service société du Point, seront également auditionnés ce mercredi. La commission, initiée par la Droite républicaine, comprend des députés de divers partis, dont Horizons, Ensemble, RN et LFI. Elle est présidée par Xavier Breton et a pour rapporteur Matthieu Bloch.
Les enjeux de l’enquête
Les objectifs affichés de cette commission incluent l’évaluation du risque d’entrisme lors des prochaines élections, l’analyse des pratiques clientélistes de certains mouvements politiques, ainsi que l’examen d’un éventuel soutien à des réseaux islamistes ou à des actions terroristes. Les conclusions de cette enquête sont attendues avant la fin de l’année.
Cette initiative souligne l’importance de la vigilance politique face à des enjeux de sécurité nationale et de cohésion sociale, dans un contexte où les tensions autour de l’islamisme et du terrorisme demeurent élevées en France.












