Ce vendredi, le procès concernant deux trafics de stupéfiants à Digne-les-Bains a franchi une étape cruciale avec les réquisitions d’Alexandra Pradalier, représentante du parquet. Elle a demandé des peines de prison allant de 15 mois à 5 ans pour les quinze prévenus impliqués dans cette affaire.
Les réquisitions du parquet
Lors de cette dernière journée d’audience, Alexandra Pradalier a exposé les peines requises pour chaque prévenu. La peine la plus sévère, de 5 ans de prison ferme, vise un jeune homme de 25 ans originaire de Marseille, actuellement en détention provisoire au centre pénitentiaire de Moulins Yzeure (Allier) depuis mars 2024. Ce dernier est accusé d’être « le chef d’équipe » dans l’un des trafics.
Les arguments de la défense
Les avocats des prévenus ont tenté de minimiser l’implication de leurs clients tout au long des trois jours d’audience. Ils ont plaidé pour une prise en compte des circonstances atténuantes et ont contesté les accusations portées contre leurs clients. Les débats ont mis en lumière les complexités des affaires de trafic de stupéfiants, où la responsabilité individuelle peut être difficile à établir.
Contexte des affaires
Les faits se déroulent dans un contexte de lutte accrue contre le trafic de drogues dans la région. Les incidents se sont produits rue Mère-de-Dieu à Digne-les-Bains entre 2022 et 2024, période durant laquelle les autorités ont intensifié leurs efforts pour démanteler les réseaux de distribution de stupéfiants.
Le verdict de cette affaire sera déterminant non seulement pour les prévenus, mais également pour l’image de la justice face à la criminalité organisée. Les décisions prises par le tribunal pourraient avoir des répercussions sur la lutte contre le trafic de drogues dans la région et au-delà.












