Le procès d’un professeur du collège-lycée Saint-Joseph, accusé de corruption et d’agressions sexuelles sur mineurs, a suscité une vive attention au tribunal. Les avocats de la partie civile et du ministère public ont présenté leurs arguments, tandis que la défense a plaidé pour la relaxe.
Les accusations et la défense
Le professeur, âgé de 37 ans, est poursuivi pour des abus sexuels sur six victimes, dont cinq hommes et une femme, toutes mineures au moment des faits, qui se seraient produits entre 2015 et 2025. Nicolas Charmasson, l’avocat de la défense, a demandé la relaxe de son client, affirmant qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour justifier une condamnation.
La réaction du parquet
En revanche, le parquet a requis une peine de trois ans de prison avec mandat de dépôt. Les procureurs ont souligné la gravité des accusations et l’impact sur les victimes, qui ont exprimé leur souffrance lors des témoignages. La situation a été particulièrement tendue, avec une quarantaine de personnes présentes dans la salle d’audience, espérant des aveux de la part du professeur.
Les avocats de la partie civile
Cinq avocats représentant les victimes ont unanimement critiqué l’attitude du professeur, qualifiée de « désinvolture ». Ils ont insisté sur la nécessité de justice pour les victimes, qui ont subi des traumatismes importants. Leurs témoignages ont mis en lumière la gravité des actes reprochés et l’importance de protéger les mineurs.
Ce procès met en exergue des enjeux cruciaux liés à la protection des mineurs et à la responsabilité des éducateurs. Les décisions qui seront prises par le tribunal auront des répercussions significatives sur les victimes et sur la communauté éducative. Les débats se poursuivent, et le verdict sera attendu avec impatience par toutes les parties concernées.












