La station de ski de Céüze, située dans les Hautes-Alpes, est en train de subir une transformation majeure en raison du manque de neige et de choix politiques. Ce démantèlement des infrastructures de ski marque la fin d’une époque pour cette station, pionnière du ski dans la région.
La fermeture de Céüze
Inaugurée en 1935, la station de Céüze a été fermée depuis 2020 en raison d’un déficit chronique de neige. Le démantèlement des remontées mécaniques a débuté, symbolisant un changement significatif dans le paysage montagnard. Ce processus de « retour à la nature » a été entériné par des décisions politiques, reflétant une tendance plus large dans les Alpes.
Autres fermetures dans les Alpes
La fermeture de Céüze n’est pas un cas isolé. D’autres stations, comme la Sambuyen en Haute-Savoie, ont également été fermées, avec un vote du conseil municipal de Faverges-Seythenex en juin 2023. Malgré les manifestations et les recours, le télésiège a été démonté début octobre.
Dans les Alpes-de-Haute-Provence, la station du Grand Puy a fermé ses portes après un référendum en 2024, où 71,31 % des habitants ont voté pour la fermeture. Un budget de 150 000 euros a été alloué pour développer de nouvelles activités dans la région.
Un avenir incertain pour d’autres stations
La petite station de ski de Notre-Dame-du Pré a également fermé définitivement après 86 ans d’existence. D’autres stations, comme celle de Saint-Colomban-des-Villards, envisagent de reprendre leurs activités, mais l’avenir reste incertain. À Allos, la station du Seignus pourrait connaître une ouverture partielle en hiver 2025/2026, suite à une concertation citoyenne.
Un phénomène en cours depuis des années
Cette tendance à la fermeture des stations de ski a débuté il y a plus de 25 ans, avec des fermetures notables telles que celles de l’Aiguille en Queyras en 2008 et de Drouzin le Mont en 2012. Ces décisions reflètent une évolution des pratiques et des attentes des usagers face aux défis environnementaux.
La transformation des stations de ski dans les Alpes souligne l’impact du changement climatique et les choix politiques qui en découlent, redéfinissant ainsi l’avenir des activités de montagne.












